Les clos signifiaitent autrefois la fin de l'agglomération et le début d'un no man'land
où se situaient des jardins, vergers et quelquefois des pavillons de plaisance.
Le Clos-de-Serrières, c'était bien cela entre la fin de la ville de Neuchâtel et
le village d'Auvernier.
D'ailleurs en partant d'Auvernier c'est aussi la route des clos que l'on suit pour
arriver à Serrières.
il y avait peu de jardins et de vergers, mis à part les jardiniers professionnels,
par exemple:
- les établissements Beck qui deviendront Botteron
-côté Auvernier l'établissement Coste deviendra aussi Botteron.
le reste du territoir est occupé par la vigne.
Les temps ont changé et vous allez ce que sont devenus tous ces espaces
libres...
2016
Au nord de Serrières, les rues Jean-de-la-Grange, la Parrière et les Troncs,
n'existent pas encore ou si peu...
Au sud de la voie ferée on voit le collège, la salle de gymnastique
et la villa Bossy (puis Pellaton) mais point de rue de Pain-Blanc.
1926
A l'ouest de Serrières, vers 1950, il subsiste encore un assez vaste territoire qui peu à peu va donner place à de nouvelles rues, par exemple: rue Pierre-de-Vingle, rue de treymont, rue de Pain-Blanc.
SERRIERES - LES ECOLES
1634 : Première mention d'une école à Serrières située sur l'ancien cimetière
dans le parvis du temple. Choix du régent par le pasteur et les quatres
ministraux.
1655 : Décision de construire un bâtiment d'école.
1686 : Etablissement d'un régent (j.-j. Petitpierre)
1795 : L'école compte 23 garçons et 17 filles et l'âge de scolarité commence
à 5 ans.
1823 : Nouveau local d'école choisi dans l'une des dépendances du moulin
du bas, dit Voegeli.
1834 : L'école du soir compte plus de 40 élèves, car dès 9 ans les enfants travaillent
à la fabrique de papier et suivent l'école du soir. Un écolage devait
être payer soit 50 centimes par mois.
1853 : L'école est gratuite. Le régent est chargé de sonner la cloche et de
nettoyer le collège et le temple.
1859 : Vu l'augmentation du nombre d'élèves(80)et de l'insalubrité des locaux
à cause de la proximité des abattoirs, un nouveau collège est innauguré
le 13 août 1860 là où se trouve actuellement le Cercle de l'Union des
travailleurs.
1868 : Démolition de la première école du temple
1893 : Le 14 octobre le collège actuel est inauguré. Le coût s'est élevé à
Fr.183.000.- y compris les travaux de terrassement.
1905 : En janvier inauguration de l'école ménagère située derrière le collège.
1916 : Inauguration de la salle de gymnastique.
1993 : On fête le centenaire de ce collège encore bien occupé.
STATISTIQUE SCOLAIRE
1820 30 élèves
1875 143 élèves
1894 257 élèves
1991 180 élèves du fait de l'ouverture de collèges des Charmettes.
En arrière-plan, le nouveau collège construit en 1893.
Cette vue a été prise depuis la volière de Hermann Russ décédé en 1942.
Cet étrange clocheton, au millieu du cliché, est un pigeonnier.
1926
Au début du 20e siècle,
le collège et la maison des instituteurs sont côte à côte.
Les vignes disparaîtront au profit de la coquemène et dans le fond
l'on distingue parfaitement Béthanie construite en 1891 par Madame Russ
pour les enfants passant une période difficile.
Pas de maisons des maître ni de salle de gymnastique.
La rue de Pain-Blanc n'existait pas,
par contre il y avait des vignes et vergers.
Le collège du haut de son tertre, semble bien isolé en 1904
A gauche, ce sont les vignes de Pain-Blanc et à droite le parc de la villa Bossy.
Quant au tram, c'était son terminus.
Dès 1940 le trolleybus ( plus petit que les actuels ) y tournera
pour reprendre la direction de la ville.
L'environnement a bien changé
ainsi que les moyens de locomotion des particuliers.
Compte tenu de l'extention du quartier,
le terminus des trolleybus s'est déplacé en direction d'Auvernier.
Le restaurant s'est déplacé en direction d'Auvernier.
Le restaurant du Clos, un petit centre commercial,
la Coop et la poste animent cet endroit.
Collège actuel en 1990
Récompense pour les enfants "sages"
fafire une promenade dans le cabriolet du père Dufour tiré par deux ànes.
Au dessus c'est le collège et à droite
la maisonnette du chauffeur-jardinier de la maison Russ.
Cette maison existe encore.
Dans les années 1925-1930
Même endroit, mais autre moyen de transport
La "Martini" de la famille Russ avec, au volant, Willy ou Hermann.
On voit le collège et la maison des maîtres.
La salle de gymnastique n'est pas encore édifiée.
Celle-ci sera construite en 1916
Cette photo doit dater de 1896 environ.
Les vignes du Clos-de.Serrières
La grande volière libératrice englobait le parc de la propriété Russ.
But de la visite pour les écoles de la région et d'ailleurs.
Cette volière fut reprise en 1945 par le compte de Bendern
et détruite avec ses arbres admirables pour la consrtuction
des bâtiments locatifs de la rue de la Coquemène.
Au fond, Béthanie et son clocheton, encadrée de deux maisons
sur la route supérieure d'Auvernier. Aujourd'hui le Clos-de-Serrières.
Vue prise du jardin Hermann Russ où se situe actuellement le Minaret
avec, au premier plan des fanons de balaines rapportés d'un voyage.
1891 Béthanie, rue du Clos-de-Serrières N°25
Madame Russ-Suchard fit construire cette maison
destinée à recevoir des enfants de 2 à 12 ans
dont l'absence momentanée de la maison familiale était souhaitable.
Toutefois, le sejour ne pouvait pas dépasser un mois.
Actuellement en mains de monsieur Jeanprêtre, ancien juge cantonal
et professeur de droit à l'Université.
Début du siècle.
Anciennement
Actuellement
Simultanément toute cette zone verra disparaitre verdure, vignes
et aussi quelques petites maisons au profit de bâtiments plus importants
pouvant abriter davantage de familles.
Neuchâtel est en plein dévellopement et s'agrandi du coté ouest.
Ces maisons ont été construites dans les années 1952-1957
Photo de 1990
Rue du Clos-de-Serrière
1925 Asile des dames dans un écrin de verdure
1989 L'asile est devenu home mixte pour personnes âgées,
l'environnement de verdure a cédé la place aux usines FTR.
EGLISE CATHOLIQUE SAINT-MARC DE SERRIERES
L'église de Saint qui regarde le lac, avec ses murs blancs percés en façade,
est un lieu de rassemlement des catholiques de Serrières. Construite en 1970
avec ses formes sobres, ses materiaux simples, elle est une très belle réussite
dans un cadre reposant.
C'est un point d'attention et d'admiration pour les promeneurs du lac et les
touristes qui la visitent; on y admire la pureté dépouillée intérieur où des
lignes convèrgent vers l'autel et oû le rassemblement concentrique des fidèles
assure une parfaite communion avec le célébrant. Un très beau Christ baroque,
expressif et émouvant d'un maître autrichien de la fin du XVe siècle, exerce
sur la paroi du coeur une sorte de fascination. La vierge à l'enfant, oeuvre d'art
également, du début de la Renaissance Française, située non loin de l'autel
est mise en valeur par un éclairage latéral. On est frappé par la douceur aimable
de son visage qui ne cherche pas à séduire, mais vous regarde d'une façon
maternelle.
Surmontant la porte d'entrée, un vitrail, réalisé par Yoki Aebischer susite par
le chant de ses couleurs un mouvement de notre être vers la lumière.
Un orgue imposant ses tuyaux s'élevant vers le ciel, complète admirablement
l'ensemble.
L'église de Saint-Marc, avec son clocher harmonieusement intégré, en demi-cylindre,
apparaît tel un fin navire voguant vers son port éternel.
les premières messes à Serrières se tenaient au collège.
1961 : Acquisition du terrain par la paroisse Notre-Dame en vue de construire une église
à Serrières.
1968 : La communauté catholique de animée par l'abbé Banderet décide des travaux de préparation.
1969 : Construction de l'église jusqu'en 1970.
1976 : A l'Ascention, inauguration des grandes orgues.
1990 : La paroisse compte environ 1700 âmes.
La cheville ouvrière de cette paroisse fut sans conteste l'abbé Pillonel.
Cette nouvelle artère fut construite dans les années 1950.
Pain-Blanc, souvenir du vieux coteau de vignes
dont le vin était si bon que l'on disait " ça, c'est du pain blanc ! ".
Pain.Blanc (nord).
Cette même rue de Pain-Blanc, avec ses terrasses au sud
est particulièrement bien éxposée, face au lac et aux Alpes.
A deux pas des commerces du village et du terminus des trolleybus,
ses hâbitants son privilégiés.
PIERRE DE VINGLE
Selon la tradition, il est dit que Pierre de Vinglke imprima à Serrières
les premiers ouvrages religieux dont la bible d'Olivétan,
dite Bible de Serrières, en 1532.
Mais pour l'heure, il n'a pas été possible de savoir
où Pierre de Vingle avait ses presses.
Pain.Blanc (nord).