En longeant la Serrière

Il est un arbre qui surplombe la source de la Serrière.
Pour tenir dans la pente et se nourrir, l'arbre pousse ses racines profondément dans le sol. Pour s'élever et regarder le ciel, il étire son feuillage au soleil.

Cet arbre est une image, forte de Kraft Jacobs Suchard : Un groupe à la fois enraçiné dans la tradition et résolument tourné vers l'avenir, tant il est vrai que le futur a un passé. Une entreprise ne saurait réussir dans le présent sans être pénétrée de cette réalité.

Il serait d'ailleur plus pertinent de parler d'une forêt que d'un arbre. A l'échelle de la planète, le groupe représente une belle forêt dêssences variées. L'une de ces variétés d'arbres, une des entreprise parmis les plus anciennes du groupe, a des senteurs chocolatées. Son origine est à Serrières, sa source à la source de la Serrière. Les vents en ont aujourd'hui emporté les fruits au loin, mais les racines sont bien là.

Par l'appui apporté au photo club de Serrières dans la réalisation de cet ouvrage,
Kraft Jacobs Suchard tient à montrer son attachement aux valeurs traditionelles.

Jürg E.Biedermann
Directeur Général
Kraft Jacobs Suchard ( Suisse ) S.A

La source en 2016

La source en 2016


La Serrière au débit moyen de 2,5m3 seconde avec des variations de 0,250 à 10 m3 engendrera dès 1358 les premières industries.
Sa longueur est d'environs 700 mètres et sa hauteur de chute d'environ 35,5m.
Son eau provient des anticlinaux de Chasseral - Chaumont - Mont d'Amin et Mont Racine.
Incontestablement les premières industries de ce village furent des moulins et scieries, par exemple :
1358 avec Jeanin Séchaud et en 1377, Jeannoz Manchet.
1477 Jehanin Varnoz demande autorisation de construire une molière à papier.
Viendront ensuite s'installer des forgerons, monneyeurs, teinturiers, polisseurs, fondeurs, brasseurs de bière, chocolatiers, etc.

Source de la Serrière au début du 20e siècle (1902)

Source de la Serrière au début du 20e siècle (1902)

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100 ans plus tard , soit en 1990, le débit est toujours le même ,mais la longueur de son parcours a évolué .
De 700 mètres environs il a passé à 750 mètres compte tenu de la construction en tunnels de la nationale 5
qui une fois de plus a empiété sur le lac.
Vers 1800, pour actionner cinq rouages, une retenue avec une vanne canalisait les eaux à une trentaine de mètres de la source.
On pouvait y lire en son bois , les paroles suivantes:

Vois-tu passant, couler cette onde
Et s'écouler incontinant.
Ainsi fini la gloire du monde
Et nul que Dieu n'est permanant.

Source de la Serrière auourd'hui

Source de la Serrière auourd'hui

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Dès 1838, la fabrication du papier est faite avec la machine anglaise Donkin et Cie dont le principe est la fabrication du papier en continu, c'est à dire qu'il sort sur une bobine.
En 1855, une deuxième machine du même constructeur est mise en service.

1897 Les bâtiments de la papeterie.

1897 Les bâtiments de la papeterie.

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Cette vue a été prise à l'occasion du centenaire de Chocolat Suchard.
Nous voyons le grand complexe des papeteries et près du pont CFF la fabrique Suchard portant le numéro 1.
En haut, à droite du cliché, les fondations du bâtiment de la rue des battieux N°11.
En bas, au premier plan, la source de la Serrière.

1926 Vue aérienne de la fabrique de papier.

1926 Vue aérienne de la fabrique de papier.

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A l'arrière-plan, on distingue le clocher d'où l'on sonnait le début et la fin du travail.
A relever que la chocolaterie appelait et liberait son personnel à l'aide d'une sirène à vapeur.

Inscription sur la facade :
"Si l'Eternel n'y met la main ,
on ne peut que bâtir en vain."

1930 Autre vue de la papeterie

1930 Autre vue de la papeterie

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A gauche; appartement et loge du concierge;
au dessus les bureaux.
A droite: le garage abritant le camion électrique.

Entrée des fariques (photo prise en 1930)

Entrée des fabriques (photo prise en 1930)

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Que d'eau...que d'eau... elle sort de partout!
Dès sa source, la Serrière est mise fortement à contribution.

1930 La fabrique de papier et la Serrière.

1930 La fabrique de papier et la Serrière.

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Il fallait compter envirions 100 litres d'eau pour fabriquer un kilo de papier, d'où la nécessité absolue d'avoir è disposition une grande quantitée d'eau, la plus pure possible, pour assurer la bonne marche de la préparation des pâtes dans les broyeuses.

La fabrique livrait aussi du papier ligné ou quadrillé, etc.

On fabriquait aussi, entre autre,
du papier vert avec filigrane PS et la croix fédérale, ceci pour les PTT
soit le papier pour chèques, virements, etc.

Triage, comptage et mise au format du papier en feuilles ( 1944 )

Triage, comptage et mise au format du papier en feuilles ( 1944 )

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Cette fabrique sera vendue à la papeterie pour permettre une extension.

On voit, au nord de la fabrique Suchard, le stockage du charbon pour les chaudières de la fabrique de papier.

1946 A droite , l'ancienne fabriqueSuchard N°1

1946 A droite , l'ancienne fabriqueSuchard N°1

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En 1977, on a fêté le 500ème anniversaire de l'entreprise.

La fabrication est limitée maintenant uniquement aux papiers en bobines.

1980, Les nouveaux bâtiments des papeteries.

1980, Les nouveaux bâtiments des papeteries.

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FABRIQUE DE PAPIER

Début de fabrication bien modeste, à la main, le 25 juillet 1477.

1554 : Première attestation afficielle d'une fabrique de papier installée à Serrières.
1563 : Reconstitution de la fabrique par Simon Iteret.
1717 : Nicolas Heusler devient propriétaire.
1748 : Puis vient Erhard Borel jusqu'en 1854
1855 : 2000 kilos fabriqués par jour.
1900 : 4000 kilos fabriqués par jour.
1977 : 500 ans d'existence sont fêtés.
1981 : Le 30 seprembre, abandon de la production
150 personnes sont licenciées.

Tout cet ensemble sera racheté par Jacobs-Suchard.

Une plaque de bronze
c'est tout ce qui subsiste d'une entreprise qui a oeuvré 504 ans à Serrières.

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1993 Et dans ces lieux, autrefois fief des papeteries, que reste-t-il ?
Le petit bâtiment abritant des installations énergétiques et le chemin de gauche.
Sinon tout a été transformé et modifié au profit du centre de recherches Kraft Jacobs Suchard.

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Le chemin des amandiers, en surplond, passe sous le viaduc CFF construit en 1960 alors qu'au premier plan, le chemin de la papeterie reliant la rue des usines aux battieux n'est pas encore goudronné.

Au sud du viaduc, on disingue les nouvelles usines Suchard qui deviennent tentaculaires.
Cliché de 1897.

La première fabrique Suchard est près de la minoterie Bossy.

La première fabrique Suchard est près de la minoterie Bossy.

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HISTORIQUE DES MOULINS

1534 : Par acte, Jeanne de Hochberg autorise six moulins é Jean Hesler
dit maître Jean
1585 : S'appellent les moulins Ravenel
1699 : Appartiennent à Jean Deluze
1750 : Appartiennent à Erhard Borel
1812 : Appertiennent à l'hoirie Borel
1842 : Appartienennt à Antoine Borel
1984 : Appartiennent ä Maisons Bossy SA
1919 : Incendie des moulins au coeur du vieux Serrières d'en haut,
puis reconstruction en bordure du lac.

1900 Au premier plan, à gauche, les moulins Bossy et à droite, Chocolat Suchard.

1900 Au premier plan, à gauche, les moulins Bossy et à droite, Chocolat Suchard.

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La rivière actionne les roues à eau et alimente aussi des machines à vapeur dont on remarques les cheminées.

La cheminée Bossy est datée de 1885.

Février 1919

Février 1919

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S'ils furent en activité dès 1534, ils subirent bien des transformations et améliorations au cours des siècles.

En 1919, face à ces moulins, il y avait les écuries abritant quatre chevaux et les chars imposants servant à la livraison des produits jusque dans le Jura bernois et les montagnes neuchâteloises.

De ces écuries, il ne subsiste rien aujourd'hui.
Suite à cet incendie, les moulins seront reconstruits à l'ouest de port de Serrières.

Incendie des moulins Bossy, le 12 février 1919.

Incendie des moulins Bossy, le 12 février 1919.

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la rue des Amandiers menant à la gare passe sous le viaduc et enjambe le plan incliné ( funiculaire).

Cliché de 1896

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La roue à eau de la première usine.

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La première fabrique Suchard avec son entrée voutée laissait sortir de là des fèves de cacao fraîchement torréfiées dirigées par des vagonnets vers d'autres lieux pour subir encore bien des manipulations

Au début du 20ème siècle, déja le saule pleureur est présent. Il sera remplacé au fil des ans, mais conservera cet emplacement privilégié jusqu'à nos jours.

Tout à gauche une maisonnette de bois abritait une roue à eau pour actionner les machines de la fabrique.

A remarquer que les chefs d'entreprise d'autrefois inscrivaient volontier sur les façades des bâtiments des préceptes ou des versets de la Bible, en espérant ainsi une protection divine.

Cliché de 1896

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Au premier plan des maisons d'habitations qui serons démolies en 1921.

Arrière-plan, à droite fabrique Suchard N°1 avec l'abri de la roue à eau sera en service jusqu'en 1945, donc jusqu'au moment de sa vente aux papeteries

1919 Rue des usines.

1919 Rue des usines.

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Maison dite 'de la monnaie'.
On y a battu entre 1622 et 1694 711'600 batz.

Le bâtiment a été démoli en 1921, il ne reste que la fontaine.

Rue des usines

Rue des usines

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Au premier plan à droite, une ancienne maison du village avec façade en colombage.
Dans cet immeuble habitait M.Fasnacht, un chocolatier qui exerçait la profession accessoire de coiffeur-barbier.

1981 Nord du viaduc CFF

1981 Nord du viaduc CFF

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Mis en service le 2 juin 1892.
Différence de niveau : 28,20m. Longueur du parcour: 54,70m
Cube d'eau: 3,5m3 ( contrepoids).
Coût d'installation : 68'700 Fr Ingénieur: H.Ladame. Démolition : 1951.

Plan-incliné de la gare de Serrières.

Plan-incliné de la gare de Serrières.

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Avec l'extension des fabriques, l'accès direct à la gare devint une nécessité

Pour que les industries puissent relier la nouvelle gare de Serrières, un funiculaire ( plan-incliné) fut construit.

Il était utilisé par les papeteries, les moulins Bossy, Chocolats Suchard, la fabrique de caisses Martenet et les particuliers.

Photo de 1893.

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Dans les années 1960...

Les fabriques ayant accès directement à la gare, le funiculaire ne fut plus nécessaire et sera remplacé par les ascenseur de la papeterie et de Suchard.

...et, du fond de la vallée, surgit en 1964, un silo à sucre d'une contenance du 1500 tonnes, ce qui à l'époque posa maints problèmes pour empêcher le sucre de se bloquer à l'interieur du silo

L'entrepôt pour fournitures, qui le jouxte, date de 1972.

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Les usines mues par la Serrière se trouvent au fond du vallon et les produits doivent être livrés è la clientèle.

Au village, on voit passer le train depuis 1860 mais il faudra attendre 1892 pour être relié, via le funiculaire è la ligne du Jura-Simplon

Le 16 septembre 1892, Serrières est aussi relié à Neuchâtel par le régional NCB Evole-Cortaillod-Boudry ( traction à vapeur ) et le 24 décembre de la même année par le NCB Evole-Gare JS ( Jura-Simplon ) aussi à vapeur.

la petite maison, à droite, avec le toit à un pan est le premier Cercle des travailleurs.

1885

1885

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Entre ces deux photos, l'on remarque que des bâtiments on été démolis et remplacés par d'autres.

Le cercle des travailleurs a disparu en 1892 et la nouvelle maison abrite une épicerie coopérative réservée uniquement au personnel Suchard.

La plan-incliné (funiculaire) vient d'être inauguré.

Par rapport à la photo de gauche, le château de beauregard n'est plus visible, caché par la station supérieure du funiculaire.

1892

1892

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La fabrique Suchard N°2 vient d'être construite
C'est dans cet amalgame de bâtiments que le chocolatier a trouvé la place pour construire cette fabrique en rognant aussi le rocher.

L'épicerie coopérative du personnel est toujours en bordure d'une passerelle, elle aussi modifiée.

1897

1897

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Cette rue des Usines fut le centre insustriel du village avec l'emprise de Suchard sur maints bâtiment.

Sur cette photo, toutes les passerelles avec rails ne sont pas encore construites. A gauche, juste en amont du pont l'on voit très bien les deux maisons ouvrières et derrière celles-ci le hangar-écurie.

Sur la droite du cliché, la maison de la boucherie dont un étage occupé pour la fabrication des bougies.

Vers 1900

Vers 1900

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A gauche, la voie Decauville et la rivière ainsi que les maisons ouvrières qui devaient disparaître plus tard au profit de deux nouvelles fabriques Suchard.

Derrières ces maisons, se situaient hangars et écuries.
Construits peu après le pont Berthier,soit en 1830-1835, ils furent démolis vers 1916.

Rue des Usines

Rue des Usines

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Ces petites maisons ouvrières seront remplacées par les fabriques 6 et 8 de Suchard.

Elles abriteront le cartonnage, l'atelier d'emballage des tablettes de chocolats et des napolitaints, le magasin des produits terminés et l'expédition ainsi que d'autres services auxiliaires.

Aujourd'hui diverses entreprises occupent ces locaux.

1990

1990

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Ce nouveau bâtiment construit en 1909 abrite la coopérative Suchard soit:
une épicerie, une boulangerie et un magasin de chaussures-mercerie.
Au dessus des magasins se trouvent 16 appartements.
Photo faite en 1926 ( 100 ans de Suchard)

Rue des Usines N° 29 - 11 - 33

Rue des Usines N° 29 - 11 - 33

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On ignore l'origine de cette sculpture mais on suppose que le mur et la tour ont été construits avec des matériaux provenant de la démolition, comme il était d'usage à cette àpoque, d'où l'origine de cette sculpture.

La tour au pied du temple, avec sa magnifique porte protégée<br> et au dessus un cochon sculpté.

La tour au pied du temple, avec sa magnifique porte protégée
et au dessus un cochon sculpté.

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Dans les années 1940 environ, le sud de la rue des usines.

A cette date, en fait de commerces, il n'y avait que la laiterie Gosteli

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Vers 1900, partie inferieure de la rue des usines.
En bas à droite, un canal où coulait une partie des eaux de la Serrière.
Celles-ci actionnaient une roue à eau fixée au bâtiment qui se trouve au centre du cliché.

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1898 Une retenue d'eau (vanne) permettait de détourner la rivière pour alimenter les turbines de la scierie Martenet et des moulins Voegeli.

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1898 Ce canal conduit la rivière vers les turbines Martenet et Voegeli.

A gauche, la rue Erhart-Borel et à droite la rue des usines.
Le pont de bois permet d'accéder aux usines martenet depuis la rue des Usines

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HISTORIQUE DES MOULINS VOEGELI

1498 : Molière concédée à Peter Clauss.
1507 : Scierie Peter Clauss
1598 : 2 moulins Emer Bergeon
1636 : Daniel Fornachon devient propriétaire
1744 : Puis les 4 ministraux
1848 : David Rod reprend l'industrie
1884 : C'est au tour des frères Voegeli de prendre en mains la destinée de ces moulins.
1930 Environ... Les moulins Voegeli cessent toute activité

Le bâtiment devient entrepôt des moulins Bossy puis, abrite une usine qui produit des treillis métalliques.

A gauche : Abattoirs et ferme Matile. A droite : forge, scierie Martenet, moulins Voegeli.

A gauche : Abattoirs et ferme Matile. A droite : forge, scierie Martenet, moulins Voegeli.

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1939-44 : Pendant cette période, on régénère des huiles industrielles et le bâtiment est détruit par un incendie.Seule la base de l'immeuble est conservée avec les installations hydrauliques qui seront rachetées par Martenet avec le droit d'eau.

1970 : Démolition totale par Suchard qui construit une usine eléctrique.

1990 : Le bâtiment de la forge a été transformé et surélevé en 1911.

Depuis une boulangerie s'y est installée.

Au fond, on distingue le restaurant du Dauphin et à gauche le complexe des abattoirs, appelé à disparaître, par décision communale.

En 1990

En 1990

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HISTORIQUE DE LA SCIERIE MARTENET

1497 : Molière concédée à Hans Hahn
1597 : Maurice Martenet devient propriétaire
1660 : Scierie et forge reprises par Jean Cornu
1686 : Le nom des sieurs Martenet apparaît
1754 : Reprise de l'entreprise par les frères martenet
1885 : L'entreprise connait des années fastes grâce à la fabrication de caisses dont le plus gros client fut Chocolat Suchard
1961 : Vente de l'entreprise aux frères Calame
1970 : Les boxes carton ont remplacé les caisses de bois et la situation devient difficile. l'ensemble est racheté par Chocolat Suchard qui démolira la scierie et la fabrique de caisses pour en faire un parc à voitures d'une part et un petit bâtiment abritera deux nouvelles turbines.

Scierie et forge en 1896

Scierie et forge en 1896

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Chez Martenet, machines à clouer et disque pour le ponçage des emballages.

Fabrication de caisettes pour l'envoi de pièces d'horlogerie.

Fabrication d'emballages.

Fabrication d'emballages.

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La scierie Martenet ajoute à son activité une fabrication de caisse d'emballage.

La grande partie de ces caisses est utilisée par Chocolat Suchard pour ses expéditions à l'étranger.

La fabrique produit aussi des caisses à bouteilles, caissettes pour le raisin, etc.

Photo publicitaire modifiée (1940)

Fabrique de caisses.

Fabrique de caisses.

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En 1980, tout a été rasé par le nouveau propriézaire, Chocolat Suchard

En lieu et place il y a au rez-de-chaussée deux turbines eléctriques, une petite place et un garage destiné aux véhicules des premiers secours Suchard.

En dessus nous trouvons un parc à voitures et quelques places d'agrément.

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Bâtiments N° 12 et 14 de la rue Martenet démolis en raison de leur insalubrité

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1994 Entrepôts pour les abbatoirs avec frigos, local de salage et bureaux

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Ce dessin représente la fabrique de papier aux environs de 1850.

A l'angle gauche, en haut, l'on distingue parfaitement les trois maisons ouvrières de la Perrière

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Très jolie vue peinte par Weber au début du 20èm siècle
Une fabrique de bougies existait dans la maison de la boucherie et il est à remarquer que le nom de Suchard se retrouve partout sur les toits et façades
C'est vrai que nous sommes au village du chocolat de renommée déjà mondiale.

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1891 Nouvelle usine Suchard dite oriental, en arrière plan, malheureusement détruite par un incendie en 1957.

Les travaux de rénovation avaient malheureusement nécessité des travaux de soudures, d'où la suite ... accidentelle.

Elle abritait en dernier lieu la confiserie, la fabrique Sugus et les bureaux d'éxploitation

Actuellemnt, il ne subsiste que le rez-de-chaussée utilisé comme un garage entrepôt

Cette fabrique fut érigée sur l'emplacement de l'ancienne brasserie Wittnauer.

Rue Erhart-Borel vue par Weber en 1891

Rue Erhart-Borel vue par Weber en 1891

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APERCU DE LA VIE INDUSTRIELLE DE SERRIERES

Dès le moyen âge il devait y avoir une activité artisanale en ces lieux et ce
village près de Neuchâtel était déja bien habité. Nous donnons ini la liste non
exhaustive des différents industries et quelques dates repères pour situer les
événements.

1228 : Mention de moulins au lieu dit "Sarreros".
1278 : Le compte Amédée alloue à Henri de Neuchâtel le "molin de Serrières".
1346 : Messire Henrich parle de notre moulin de Serreres
1358 : Jeanin Sechaud installe des moulins.
1377 : Jehannoz Manchet installe des moulins .
1585 : Les moulins des pommeaux sont signalés. La compagnie de
chemin de fer Franco-Suisse les expropria pour la construction du viaduc en 1860.
1622 : La seigneurie fait bâtir une Monnaye à Serrières. Elle sera utilisée jusqu'en 1694 après avoir frappé 711'600 Batz pour Wittnauer.
1669 : Forge et teinturie de Pierre Gourra avec une roue sur la Serrière. Rachetée en 1875 par Ph. Suchard.
1709 : Autre teinturie et foule de Pierre Gourra conjointe des moulins de la voûte rachetée en 1857 par Ph. Suchard pour en faire une ferblanterie.
1811 : Huilerie et foule d'Albert Stoucki attenant aux moulins de la voûte et rachetée par Ph. Suchard en 1831
1812 : Manufacture de faulx dans les atelires E.Borel.
1826 : Fondation de la maison Ph.Suchard, confiseur à Neuchâtel et qui devient chocolatier
1826 : Brasserie Wittnauer, rachetée en 1874 par Ph. Suchard, située au sud du pont Berthier.
1837 : Filature en fonderie de david Louis Borel acquise par Ph. Suchard en 1855.
1837 : Magnanerie Suchard supprimée en 1845 à la suite d'une terrible épidemie de pébrine ( Nosema bombycis )
1851 : Fabrique de bougies de Charles Knab à la rue des Usines ( ancienne boucherie Feutz )
1942 : La fabrique de cigarettes Brunette (FTR) venant de Soleure reprend les bâtiments des moulins Bossy et s'y installe.
1957 : La confiserie Suchard est détruite par un incendie.
1970 : Fusion entre deux grand de la chocolaterie suisse, Suchard et Tobler
1982 : Fusion entre les cafés Jacobs et interfood ( Suchard-Tobler ).
1986 : Inauguration du centre mondial de recherche pour la chocolaterie de jacobs Suchard sur le territoire des anciennes papeteries. A la source de la serrière, les abords ont été aménagés.
1988 : Disparition de la fabrication de chocolat à Serrières au profit d'un grand Centre International de Production à Bern-Brünnen.
1990 : Les anciens bâtiments Suchard, fabriques et bureaux sont occupés par des artisans, administration communal, FTR, etc.
1990 : Reprise de jacobs Suchard par Philip Morris.
1993 : Les sugus, encore fabriqué a Serrières s'en vont en france voisine. 1993 : Réorganisation chez phillip morris. Kraft jacobs est créée par le regroupement de Kraft General Food Europe et de Jacobs Suchard. Elle est l'unité européenenne du groupe agro-alimentaire de Philip Morris. Son Siège est a Zurich.
1993 : L'administration de Kraft Jacobs Suchard ( Suisse ) SA est transférée de Neuchâtel à Zurich pour la fin de l'année.

Nouvelle Suchard dite orientale

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