En montant la rue des Batieux

Du pont Berther on pouvait monter jusqu'à Peseux par un chemin très raide, les Battieux.

Les voituriers devaient mettre "le sabot" c'est-à-dire bloquer l'une des roues du char pour descendre cette pente.

Tout en haut, à la Perrière, trois maisons attestent qu'en dessous, au fond de la gorge, les papeteries sont en activité.

Maintenant, tout un nouveau quartier est né. Rue de Pain-Blanc, rue des Troncs, rue des Battieux.

2016


De cette reproduction de tableau, on voit nettement le chemin raide des Battieux
reliant Serrières à Peseux.

Mis à part les trois maisons de la Perrière, il n'y a que des vignes,
comme d'ailleurs en desous du château de Beauregard.

1892.

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1914 Bas des Battieux, il est midi, sortie du personnel.

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En remontant la rue des Battieux, à notre droite, au-dessus des maisons 8, 10 et 12 se situait une belle vigne appartenant à la papeterie.

Lors du 500ème anniversaire des cette industrie, en 1977 le vin d'honneur provenait, entre autres de ce parchet.

Maintenant elle a cédé cette place privilégiée à quatre immeubles locatifs.

1892.

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Après avoir été à la rue Guillaume-Farel, la poste s'installe au bas des Battieux et va rester là jusqu'en 1958

Locataire de Chocolat Suchard qui a bàti cette maison dont les fondations sont ancrées à la rue des Usines et qui servait, pour les étages inférieurs, d'ateliers d'entretien et de magasin de pièces de rechange.

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Ce bâtiment a fait l'objet d'une donation de Jacobs Suchard Tobler en 1990 au profit de l'association pour handicapés qui a fait en 1991, après rénovation, un centre de production et d'habitat.

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Les livraison se faisaient encore avec chars et chevaux.

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1907 Bas des Battieux avec l'ancien transformateur.

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Au début du siècle, la fabrique de papier installe une chaudière plus puissante.
De nombreux chevaux sont nécessaires pour acheminer le fardier et son chargement jusqu'a son emplacement définitif.

A gauche du cliché, c'est la villa Bossy et à droite le transformateur où se trouve aujourd'hui les centre ASI.

Bas des Battieux
Transport d'une nouvelle chaudière.

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Collège et villa Bossy sise rue des Battieux en 1957.
En 1990 l'on apperçoit encore le clocheton du collège.

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1990 Rue des Battieux.

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Au gauche, un grand bâtiment édifié en 1958.
Il abrite, entre autre, trois medecins, une pharmacie, un salon de coiffure.
En arrière-plan, le passage sous-voie, qui a été complètement reconstruit et élargi.

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Le viaduc CFF ( franco-suisse) enjambe le vallon de la serrière et fut construit en 1860 - 30 mètre de haut environ.
Le nouveau collège qui date de 1893 est complètement isolé dans les vignes et vergers de Pain-Blanc.

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La passerelle à piétons a été ajoutée peu après 1945.
Du collège on ne distingue que le sommet du clocheton noyé dans les nouveaux immeubles des Battieux et de Pain-Blanc
Photo de 1990.

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Il a été construit en 1860 et comprend trois arches.
Il domine à 27,80 m le vallon de la Serrière.

A cette époque, tous les trains sont tractés par des machines à vapeur.

Photo de 1926.

Le viaduc CFF

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Lentement le territoire au nord de la voie ferée est occupé par de nouveaux immeubles

Peu à peu un nouveau quartier est né et des rues nouvelles sont ouvertes.

Cette photo représente le début de cet agrandissement.

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Tout le quartier comprenant la rue des Noyer, la rue Jean-de-la-Grange, la rue de la Perrière et le chemin des Troncs est bien implanté, et chaques rue est rliée à la rue des Battieux qui fait toujours la liaison entre le bas et le haut, c'est-à-dire entre Serrières et Peseux.

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Garages-abris pour les nombreuses voitures de la rue des Troncs.

Dans ce quartier, pour la sécurité de tous, des gendarmes-couchés sont en place pour freiner l'impétuosité de certains conducteurs.

La sécurité pour tous est un souci majeur c'est conc naturellement qu'un comité de quartier s'est créé, avec l'intention louable de la défense des intérêts de la population.

Photo de 1993.

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A l'extrémité des rue de la Perrière et des Troncs se situent encore des terrains en friche qui deviendront peut-être eux-aussi, les terrains d'autres bâtiments.

1990

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A C'est vrai qu'il y a limite a tout.

Aux friches en attente de nouvelles constructions succède une magnifique vigne propriété de la ville de Neuchâtel.

Les teintes d'automne ajoutent encore à la contemplation.

Photo de 1990.

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A la limite de Serrière, près des Deurres, se trouve le bâtiment de ce qui fut la fabrique Agula SA.

Vers 1918, elle fut fondée par les frères Stolz du Locle, spécialisée dans la fabrication d'aiguilles pour le tricotage des bas féminins et chaussettes messieurs.

Son directeur Charles Stolz suivi par ses deux fils ont développé cette industrie et dans les années 1950 elle occupait entre 250 et 300 personnes.

Les principaux client se trouvaient en Europe de l'Est, d'où plus tard certaines difficultés de payement.

L'on se souvient encore des cohortes d'ouvrières descendant ou remontant les Battieux pour aller au travail ou en revenir.

Dès 1980 elle cesse son activité à Serrières et le bâtiment est occupé par divers entreprises et associations.

Fabrique d'aiguilles Agula SA


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