La rue Erhard-Borel

Le nom Erhard Borel est lié à la vie industriel de Serrières.

En effet, cette famille s'activa de 1745 à 1894 dans différents domaines et ses membres furent des précurseurs dans le mécanisation de la fabrication du papier avec les premières machines à papier anglaises "Donkon & Cie" dont les principe était la fabrication en continu du papier, c'est-à-dire en bobines.

La production de 300 kilos de papier passa ainsi à 4000 kilos par jour.
Les frère d'Erhard, Charles Antoine, s'occupait particulièrement de la meunerie et fut le premier à introduire en Suisse le système des moulins à l'anglaise, verticaux.
Plus tard cette entreprise fut reprise par les Bossy.

Il était juste d'honorer cette famille en donnant son nom à une rue du village pour la prosperité créée et le nombre d'emplois offerts à la population.

Cette rue n'existait pas en 1811. Un chemin longeait simplement les vergers et jardins.

2016

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Au sud de la rue Erhard-Borel et de la rue des Usines un parc à autos occupe l'emplacement de l'ancienne scierie Martenet.

A remarquer que la destruction de la scierie Martenet a donné tout à coup du dégagement et de la vue aux maisons situées au bas de la rue des Usines.

Cet ensemble, sis entre la Rue Erhard-Borel et la rue des Usines, a été demoli et remplaçé par des ateliers Suchard en 1974

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1940 Ancienne maison des chefs de fabrication de Chocolat Suchard dénommée "le verger" à coté du tas de charbon des chaudières.

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1991 Même maison près des installations de la chaufferie.

Si l'on en croit les études en cours, elle est appelée à disparaître pour faire place au nouveau complexe envisagé.


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Sur le plateau, en bordure de Tivoli, se situe "La silencieuse" dénommée ainsi à cause de sa cloche de bois.
Cette petite maison faisait office de dispensaire pour les usines Suchard.

Cette photo date de 1903 et toutes les fabriques se trouvaient dans le vallon de la Serrière.

Au premier plan, les anciennes chaudières.

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A gauche au centre, le bâtiment où sont placés des turbines hydrauliques et, à droite, le centre de chauffe pour la production de la vapeur.

Au fond, le café du Pont.

Le centre énergétique de Suchard.

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Cette ancienne demeure, sise rue Erhard-Borel, abrita les grands moulins de la Voûte, les plus importants de Serrières, qui furent rachetés par Ph. Suchard.
Elle devint la fabrique destinée à la fabrication des poudres de cacao.

Une passerelle la reliait aux autres usines, au sud de la rue de Tivoli.

Photo de 1954

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1956 Bâtiment de la confiserie Suchard.


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1957 Incendie de la confiserie, le 20 octobre

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Le pont Berthier terminé en 1810 franchit le ravin de la Serrière et la route qui passe dessus relie Neuchâtel à Auvernier pratiquement à plat.

La route du lac n'est pas encore construite

Un escalier relie la route de Tivolli au bas du vallon, c'est-à-dire à la rue des Usines.

Dans la façade de la fabrique que Suchard vient de construire et qui est accolée à la falaise, donc à la rue Guillaume-Farel, une fontaine arabe, datée de 1773, a été encastrée.

1882

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Les mêmes bâtiments, mis au goût du jour et utilisé par maints commerces, ce qui donne un peu d'animation dans ce secteur du village.

1990

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A coté du café, un coiffeur dont on remarque l'enseigne.


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Le café du pont.

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Le restaurant occupe tout le bâtiment et les tenanciers, pour parer au départ des industries, ont enrichit leur carte avec différentes spécialités
dont la friture de carpes et rencontrent un succès certain.

C'est aussi le lieu de rencontre d'amis qui se retrouvent à l'apéro, non pour refaire le monde, mais tout simplement heureux d'être ensemble pour parler de tout.

Donc, ambiance chaleureuse où chacun se sent à l'aise.

1990

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Nombreux sont encore les espaces libres qui seront utilisée pour des constructions industrielles et privées.

1926 Suchard fête ses 100 ans.

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